Une poussette dans le métro
Publié le 12 Mars 2006
Qui a déjà essayé de prendre le métro seule avec bébé dans sa poussette ?
Il fallait bien que ça arrive un jour même si j’ai réussi à éviter jusqu’à présent (ah que c’était bien quand il faisait beau et chaud et que je pouvais tout faire à pied ! vivement le retour du doux et du soleil…)
Un mercredi après midi, on décide donc d’aller voir le grand-père de Nina en métro et comme il ne pleut pas, je me dis que ce sera mieux si on veut se balader, car elle commence a être un peu lourde pour rester longtemps en porte bébé. J’envisage la voiture mais rien que de penser aux galères de parking et aux bouchons du retour, je laisse tomber.
Je me prépare psychologiquement et je pense trouver une ruse : je prends Nina en kangourou pour le trajet et je la remettrai dans la poussette une fois dehors.
J’arrive à la station et je m’apprête à descendre l’immense escalier. Et bien, la poussette seule est quand même super lourde à porter avec un seul bras. Personne à l’horizon. Ah si, un jeune homme qui descend en courant et me dépasse. Grrrrrr ! Soudain il se ravise et remonte en me demandant si j’ai besoin d’aide. Oui, ça oui, j’ai besoin d’aide, ça ne se voit pas ? On arrive en bas et il se dépêche de partir au cas où, bien évidemment, j’aurais encore besoin d’aide pour l’escalier suivant. Merci quand même, c’est toujours ça de pris.
Bon, il faut que je me débrouille toute seule pour arriver sur le quai, malgré les gens qui me voient peiner et qui me dépassent l’air de rien. Qu’est ce que je m’imaginais ? Que j’allais faire pitié et que tout le monde se précipiterait pour m’aider ? Je vois bien les regards qui disent « mais qu’est ce qu’elle fout ici avec sa poussette ? », et j’imagine bien les réactions parce que quand j’étais plus jeune, j’étais pareille ! (J’ai changé ! ça fait longtemps que j’aide les poussettes dans le métro !) Je me disais mais pourquoi les mères s’obstinent à prendre le métro alors que c’est galère ? Et bien, parce qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles comptent sur la solidarité et la galanterie des autres…
J’arrive sur le quai, exténuée ! Ouf, je vais être tranquille pendant le trajet ! Je pense quand même à l’arrivée car je sais que c’est aussi une station avec beaucoup d’escaliers. Je sors de la rame et commence à monter doucement le premier escalier en traînant la poussette et il y a un monde fou qui me dépasse.
Et là, miracle, enfin une femme me propose son aide et jusqu’au bout ! Elle me tiens la porte et m’aide à monter jusqu’à la rue. Je la remercie 25 cinq fois et elle me dit « de rien, je sais ce que c’est ! ». Une fois dehors, je mets Nina dans sa poussette et je respire un grand coup !
On passe une super après midi et je pense qu’il n’est pas question de reprendre le métro, surtout que c’est l’heure de pointe. On est donc rentré en bus (mieux équipés pour les poussettes !) et à pied pour le reste du trajet car c’est trop beau un bus qui arriverait pas loin de chez moi…On a mis au moins le double du temps, mais je n’étais pas stressée !
Voilà. Prendre le métro avec son bébé est un vrai challenge. On est jamais sûr de trouver de l’aide et les escaliers sont interminables. C’est fou que la RATP n’ait jamais résolu ce problème. La majorité des stations n’ont pas d’escaliers roulants et encore moins d’ascenseurs. Et je ne pense pas qu’à moi et ma poussette ou aux autres mamans, mais aussi à tous les handicapés moteurs parisiens qui ne peuvent pas prendre le métro parce qu’inaccessible. Et l’on appelle ça « le service public »…
Il fallait bien que ça arrive un jour même si j’ai réussi à éviter jusqu’à présent (ah que c’était bien quand il faisait beau et chaud et que je pouvais tout faire à pied ! vivement le retour du doux et du soleil…)
Un mercredi après midi, on décide donc d’aller voir le grand-père de Nina en métro et comme il ne pleut pas, je me dis que ce sera mieux si on veut se balader, car elle commence a être un peu lourde pour rester longtemps en porte bébé. J’envisage la voiture mais rien que de penser aux galères de parking et aux bouchons du retour, je laisse tomber.
Je me prépare psychologiquement et je pense trouver une ruse : je prends Nina en kangourou pour le trajet et je la remettrai dans la poussette une fois dehors.
J’arrive à la station et je m’apprête à descendre l’immense escalier. Et bien, la poussette seule est quand même super lourde à porter avec un seul bras. Personne à l’horizon. Ah si, un jeune homme qui descend en courant et me dépasse. Grrrrrr ! Soudain il se ravise et remonte en me demandant si j’ai besoin d’aide. Oui, ça oui, j’ai besoin d’aide, ça ne se voit pas ? On arrive en bas et il se dépêche de partir au cas où, bien évidemment, j’aurais encore besoin d’aide pour l’escalier suivant. Merci quand même, c’est toujours ça de pris.
Bon, il faut que je me débrouille toute seule pour arriver sur le quai, malgré les gens qui me voient peiner et qui me dépassent l’air de rien. Qu’est ce que je m’imaginais ? Que j’allais faire pitié et que tout le monde se précipiterait pour m’aider ? Je vois bien les regards qui disent « mais qu’est ce qu’elle fout ici avec sa poussette ? », et j’imagine bien les réactions parce que quand j’étais plus jeune, j’étais pareille ! (J’ai changé ! ça fait longtemps que j’aide les poussettes dans le métro !) Je me disais mais pourquoi les mères s’obstinent à prendre le métro alors que c’est galère ? Et bien, parce qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles comptent sur la solidarité et la galanterie des autres…
J’arrive sur le quai, exténuée ! Ouf, je vais être tranquille pendant le trajet ! Je pense quand même à l’arrivée car je sais que c’est aussi une station avec beaucoup d’escaliers. Je sors de la rame et commence à monter doucement le premier escalier en traînant la poussette et il y a un monde fou qui me dépasse.
Et là, miracle, enfin une femme me propose son aide et jusqu’au bout ! Elle me tiens la porte et m’aide à monter jusqu’à la rue. Je la remercie 25 cinq fois et elle me dit « de rien, je sais ce que c’est ! ». Une fois dehors, je mets Nina dans sa poussette et je respire un grand coup !
On passe une super après midi et je pense qu’il n’est pas question de reprendre le métro, surtout que c’est l’heure de pointe. On est donc rentré en bus (mieux équipés pour les poussettes !) et à pied pour le reste du trajet car c’est trop beau un bus qui arriverait pas loin de chez moi…On a mis au moins le double du temps, mais je n’étais pas stressée !
Voilà. Prendre le métro avec son bébé est un vrai challenge. On est jamais sûr de trouver de l’aide et les escaliers sont interminables. C’est fou que la RATP n’ait jamais résolu ce problème. La majorité des stations n’ont pas d’escaliers roulants et encore moins d’ascenseurs. Et je ne pense pas qu’à moi et ma poussette ou aux autres mamans, mais aussi à tous les handicapés moteurs parisiens qui ne peuvent pas prendre le métro parce qu’inaccessible. Et l’on appelle ça « le service public »…