Lectures / Octobre 2015
Publié le 2 Novembre 2015
Funny Girl de Nick Hornby / Stock - La Cosmopolite
Je commence par mon roman préféré du mois, le dernier livre de Nick Horny (High Fidelity, About a boy...). Nick Horny écrit aussi pour le cinéma que ce soit à l'adaptation de ses propres romans ou d'autres.
On entre au coeur de l'écriture d'une série avec ses codes, ses personnages, ses saisons. On assiste au travail d'écriture, au tournage en public, à la diffusion. Il faut se resituer dans l'époque : les gens sont prudes et la BBC aussi, l'homosexualité est illégale, la nudité interdite à la télé ou au théâtre. La série qui va naître sous nos yeux respecte les codes tout en apportant de la nouveauté et en abordant la vie de couple comme jamais elle ne l'a été auparavant.
On sent une grande tendresse de la part de l'auteur pour ses personnages principaux qu'il fait vivre dans la fiction mais aussi dans la réalité.
Barbara/Sophie est touchante, elle reste toujours la petite fille de province qui tente sans arrêt de se montrer à la hauteur de Londres, elle garde les complexes de celle qui vient d'un "petit bled".
On a souvent le sentiment que Funny Girl raconte une histoire vraie, à tel point que j'ai fait des recherches sur le net pour être sûre. En fait, ça sonne tellement vrai que ça pourrait avoir existé exactement comme il le décrit d'autant plus que tout est lié à des faits d'actualité réels.
Un roman drôle, original, touchant et intéressant, j'ai vraiment beaucoup aimé.
Il est sorti en janvier dernier mais je n'y avais pas prêté attention, probablement qu'il était toujours emprunté quand j'allais à la bibliothèque.
J'ai adoré les romans que j'ai lu de Mo Hayder : Birdman, Proies, Tokyo, Pig Island pour ceux dont je me souviens. Et d'ailleurs en écrivant ce post, je me dis qu'il faudrait que je complète la collection !
Viscères fait partie de la collection des Jack Caffery, le heros policier créé par l'auteure.
Au départ il y a deux histoires distinctes mais connaissant les ficelles du roman policier, évidemment elles vont se rejoindre. Mo Hayder nous entraine dans un huis-clos étouffant et les bouffées d'oxygène sont justement celles où Jack Caffery intervient, même s'il affronte ses démons personnels et que rien n'est drôle.
Je l'ai lu très vite mais pour moi c'est le moins bon de tous les romans que j'ai lu de Mo Hayder. J'ai soupçonné trop vite certaines choses et j'en ai trouvé d'autres pas assez crédibles. Je n'ai pas été convaincue cette fois-ci, un grand "bof"...
Je n'ai jamais lu de livre de Simon Liberati ni ne connais l'histoire d'Eva Ionesco dans les détails. Mais j'ai eu envie lire "Eva" à cause des critiques élogieuses au moment de la rentrée littéraire.
Mon avis ne sera pas long vu que j'ai réussi à lire 80 pages avant de jeter l'éponge. Le style est tellement laborieux pour moi que je n'ai pas pu m'intéresser à ce qui se racontait et d'ailleurs ce n'est pas vraiment intéressant.
Bref, une erreur de casting, je n'aime pas la façon d'écrire de l'auteur, c'est agaçant de phrases interminables et de banalités.
Je suis tombée dessus par hasard dans ma bibliothèque. C'est un petit livre, plus une grande nouvelle qu'un roman. Idéal pour un court trajet en train !
Un roman assez classique sur la forme et sur le fond mais qui permet de mettre la lumière sur un des personnages secondaires habituels de Camilla Läckberg. Il est d'ailleurs plutôt sympathique ce Martin qui se trouve piégé un soir de Noël dans la famille de sa petite amie.
Un lieu isolé de tout et coupé du monde à cause des intempéries, une grande famille qui cache bien des secrets et entretient bien des rancoeurs, un meurtre, des rebondissements...
Cela se lit vite, ce n'est pas inoubliable mais j'ai trouvé intéressant que l'auteure mette un scène un de ses "policiers" et lui donne une enquête tout seul.