C'était la dernière séance : Penny Dreadful

Publié le 31 Mai 2017

C'était la dernière séance : Penny Dreadful

Penny Dreadful de John Logan / 3 saisons / Showtime / Netflix

 

J'avais laissé Penny Dreadful de côté comme d'autres séries que j'ai envie de voir en me disant "ce sera pour plus tard". Je n'ai donc pas encore regardé The Walking Dead ni Peaky Blinders ni The Good Wife... En général je suis une dizaine de séries en même temps, c'est déjà pas mal !

 

Résumé : Londres, 1891, une menace quasi invisible massacre la population. Vanessa Ives, une jeune femme aux pouvoirs puissants et hypnotiques, rencontre et propose à Ethan Chandler, un homme rebelle et violent de s'allier à elle ainsi qu'à Sir Malcolm, un homme riche d'un certain âge aux ressources intarissables, pour combattre cette nouvelle menace.

La série revisite les contes et histoires d'horreur qui se lisaient à cette époque-là dans les revues (les Penny dreadful, nommées ainsi car elles coûtaient un penny et étaient effrayantes), intégrant les personnages, les créatures et les intrigues dans le Londres victorien.

 

J'ai dévoré Penny Dreadful les trois saisons en peu de temps ! Grâce au téléchargement sur Netflix j'ai pu regarder les épisodes sans wifi dans les transports pour aller bosser et même dans l'avion en allant au Portugal.

Un vrai coup de coeur pour la série, pour l'univers, pour les personnages.

A la base je suis fan de vampires, loups-garous et autres créatures de la nuit et là j'étais servie. J'étais comme une gamine à chaque épisode qui faisait intervenir un nouveau personnage qui avait compté dans ma jeunesse, au cinéma ou en littérature : Dracula, Dr Frankenstein, Dorian Gray, Dr Jekyll, Mina Harker, Van Helsing... Certains font une petite apparition, d'autres sont plus développés. Pour les fans de Shakespeare, il y aussi pas mal de références à son oeuvre.

C'était la dernière séance : Penny Dreadful
C'était la dernière séance : Penny Dreadful

La série nous plonge dans les bas-fonds londoniens et ne prend aucun gant ni avec la violence, ni avec le sexe, ni avec les forces démoniaques. Les épisodes sont souvent, voire tout le temps, interdit aux moins de 16 ans ou 18 ans... Il y a du drame, du fantastique et de l'horreur. Parfois j'ai eu du mal comme dans la scène avec la jeune fille sauvée par Dorian et Lily.

Le casting est celui d'un palace ! Eva Green, Timothy Dalton et Josh Hartnett pour les trois rôles principaux et des jeunes moins connus mais néanmoins talentueux comme Reeve Carney (tellement séduisant et magnétique en Dorian Gray, j'en ai eu des frissons...) ou Harry Treadaway en torturé Dr Frankenstein. J'espère qu'on les reverra ! J'ai également beaucoup aimé Rory Kinnear (plus connu grâce à son rôle dans plusieurs James Bond) en créature maudite de Frankenstein, il est vraiment touchant...

C'était la dernière séance : Penny Dreadful

La série tourne autour du personnage de Vanessa Ives (incroyable Eva Green), elle est celle par qui et pour qui tout arrive. Vanessa est liée malgré elle à toutes sortes de démons. Ses compagnons de route l'aident comme ils peuvent à s'en débarrasser. Elle passe par l'internement dans une clinique et la série montre bien la façon dont les "fous" étaient traités à l'époque... Par l'exorcisme aussi et la sorcellerie... Eva Green a dû en baver pendant le tournage parce qu'elle va loin dans son interprétation. Si j'avais un bémol sur la série, j'ai trouvé parfois les scènes où Vanessa tente de faire fuir le "diable" un peu longues... Toute cette introspection sur le pourquoi et le comment de ce qui la ronge...

Sinon une vraie claque visuelle déjà. La photo de le série est sublime. Une oeuvre d'art à part entière. Des scènes dingues, de l'audace, un Londres de l'époque plus vrai que nature, une "bande" de chasseurs bancale mais attachante. La série prend le temps de montrer tous les aspects de chacun, les bons et les mauvais et nous laisse apprécier...

J'ai tellement craqué pour le personnage de Dorian Gray et pas seulement parce qu'il est beau ! J'aime déjà à la folie ce roman d'Oscar Wilde et j'ai adoré la façon dont la série réinvente ce mythe.

Une série à déconseiller aux âmes trop sensibles mais qui plaira aux amateurs de sensations fortes, de surnaturel et de sulfureux...

C'était la dernière séance : Penny Dreadful

Rédigé par Carole Nipette

Publié dans #Nipette en séries

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