Dunkerque, Valérian, Spiderman Homecoming, Baby Driver, Eté 93 / Revue de films
Publié le 27 Juillet 2017
Dunkerque de Christopher Nolan
"Le récit de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940."
Première scène totalement dingue dans laquelle on suit un petit groupe de soldats britanniques dans Dunkerque assiégée. J'ai sursauté 10 fois sur mon siège tellement c'était réaliste et je faisais partie du groupe. On comprend tout de suite qu'on ne va pas voir un film de guerre classique...
J'ai été soufflée des les premières minutes et puis ces mouvements de foule chorégraphiés, ces têtes qui se lèvent puis ces corps qui s'abaissent...
La situation est dramatique, ces soldats à découverts sur une immense plage dont on sent le désespoir et l'impuissance.
Il s'agit de survie à tout prix "on a juste survécu, diront-ils, c'est déjà énorme leur répondra t'on..."
Un film de guerre avec les actes de bravoure, les sacrifices, la lâcheté, la peur, toutes ces actions quotidiennes typiques d'une période mouvementée.
Christopher Nolan fait preuve de virtuosité et nous plonge dans une immersion totale avec l'action. L'impression d'y être et de le vivre. Un film sous tension dont je suis sortie abasourdie en ayant vécu une expérience de cinéma peu commune.
J'ai adoré aussi la musique de Hans Zimmer qui accompagne si bien les images.
Pourquoi j'y suis allée : pas fan des films de guerre à la base mais curieuse de voir ce que Christopher Nolan avait fait
Valérian de Luc Besson
"Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers. "
Voilà un film qui fait parler de lui pour diverses raisons liées aux finances et à la personnalité de Luc Besson mais tout ça ne m'intéresse pas vraiment. J'ai bien aimé le film dans l'ensemble sans pour autant avoir été transportée. Ma première impression à la fin était mitigée parce que j'ai quand même passé un bon moment mais ça manquait d'étincelle. Le film a tous les ingrédients pour que ça marche et pourtant ça reste plat.
J'ai adoré les Pearls et tout leur univers. Ils vont rester pour moi parmi les plus belles représentations extra-terrestres du futur que j'ai vues au cinéma. Ils dégagent quelque chose de beau et fort.
L'univers visuel du film est réussi et le tout début est carrément grandiose. Jusqu'à ce que le duo se mette à parler et c'est là que ça ne va pas du tout. Il n'y a aucune alchimie, aucune complicité entre les deux acteurs. Cara Delevingne est dénuée de toute émotion, c'en est troublant de voir à quel point elle ne retransmet rien, je lui ai laissé le bénéfice du doute jusqu'à la fin mais rien n'y fait. Dave Dehaan manque d'envergure pour le rôle, j'aurais vu un acteur un plus "homme" et moins gamin dans le rôle. Finalement j'ai trouvé que Rihanna et Alain Chabat qui ne jouent que dix minutes chacun étaient les meilleurs acteurs du film ! avec les Pearls...
Peut être que sans ce duo fade, le film aurait eu plus de gueule... Il me restera pas mal de belles images dans la tête mais j'ai un goût d'inachevé.
Pourquoi j'y suis allée : j'adore les films de SF au cinéma et la bande annonce m'avait donnée envie
Spiderman - Homecoming de Jon Watts
"Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui... "
Voici le premier teen-movie made in Marvel et ça marche ! Peter est un ado comme les autres ou presque : impatient, foufou et amoureux timide.
Il fait mumuse avec son pouvoir comme un gosse devant un nouveau jouet trop cool. Evidemment il ne maitrise pas bien et fait quelques dégâts comme ce qui était reproché aux Avengers qui sauvent une ville au prix de destructions énormes. Justement le rêve de Peter est de faire partie des Avengers, ses héros qu'il a côtoyé le temps d'une mission. Il est persuadé que s'il prouve sa valeur et son courage, Tony Stark fera appel à lui.
Il se retrouve vite à traquer des méchants mais il est confronté à quelque chose qu'on connait tous bien : concilier sa vie "professionnelle" de super-héros avec sa vie privée d'adolescent au lycée entre les copains, les cours et le bal de fin d'année...
C'est ainsi que Peter, cavalier seul, vas se trouver devant le cas de conscience d'une vie même quand on a 15 ans... Comme un rite initiatique et apprenant de ses erreurs, le jeune Peter devient peu à peu de la graine de SpiderMan, la maturité entre...
J'ai pris un grand plaisir devant le film, vraiment très drôle, jubilatoire parfois.
Pourquoi j'y suis allée : je suis fan des super-héros en général et de l'univers Marvel
Baby Driver de Edgar Wright
"Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu."
Eté 93 de Carla Simón
"Suite à la mort de ses parents, Frida, 6 ans, quitte Barcelone et part vivre à la campagne chez son oncle et sa tante et leur petite fille de 3 ans. Le temps d'un été, l'été 93, Frida apprendra à accepter son chagrin, et ses parents adoptifs apprendront à l'aimer comme leur propre fille. "
Un joli morceau d'enfance, celui des étés à la campagne où l'on explore, où l'on découvre, où l'on partage. Un été pas comme les autres, il faut s'adapter, essayer de comprendre ce qui arrive et faire le deuil.
Comment ça se passe quand on est une petite fille de 6 ans bien dégourdie, qui comprend que les adultes ne lui disent pas toute la vérité sur la mort de sa maman ? Quand on est une petite fille de 6 ans qui vient de la grande ville et que tout son univers bascule, qu'il faut habiter ailleurs et faire avec de nouveaux "parents", une nouvelle petite soeur ?
Frida ne va pas toujours aller dans le sens de ce qu'on attend d'elle mais elle finira par trouver sa place auprès de chaque membre de la famille.
Carla Simón a réussi un film heureux sur un sujet douloureux. Il y a de l'émotion mais jamais de pathos. Les deux fillettes sont magnifiques et leur relation qui évolue montre bien les ambivalences des relations entre enfants. Les questionnements de l'oncle et de la tante sont tout aussi bien montrés, recueillir une nièce quand on a déjà un enfant, savoir doser ses réactions face à l'enfant qui n'a plus de parents...
Pourquoi j'y suis allée : pour le sujet