Reconversion / La vie en pandémie - Jours 43 et 44
Publié le 27 Avril 2020

Se reconvertir, je suis sûre que nous sommes plusieurs à y avoir pensé depuis le début de cette pandémie qui remet tout à plat. Pourquoi on fait ce qu'on fait, pourrait-on le faire autrement, comment le faire autrement, peut-on imaginer faire autre chose, changer de métier quand on se rend compte que ce qu'on fait n'est pas indispensable ni bon pour les gens et/ou la planète. Je parle en général, pas de mon cas particulier.
Si j'étais plus jeune, clairement j'aurais envie de changer mais la société n'aime pas donner du travail aux plus de 50 ans. Ce n'est pas Alain Delambre de la série Déparages qui me dira le contraire. Peut-être que ça aussi ça pourrait changer dans le monde utopique de l'après.
En attendant ce week-end j'ai tenté une reconversion temporaire. Là aussi je parie que nous sommes plusieurs à y avoir pensé !

Après ma frange, voilà qu'un être humain qui n'est pas moi-même a voulu me faire confiance. J'avoue, j'étais entre le stress et le sadisme. C'est tentant de faire n'importe quoi quand on a une tondeuse entre les mains !

Il paraît que j'ai géré mais, s'il faut que je sois honnête (oui il le faut), je ne pense pas pouvoir me reconvertir dans la coiffure. Je n'ai pas non plus voulu servir de modèle et passer moi aussi à la casserole, pas folle la guêpe !

Je ne pourrais pas non plus me reconvertir en professeur des écoles ni de rien du tout d'ailleurs.

Le week-end en confinement c'est notre meilleure vie sans l'école et le télétravail. On apprécie encore plus le week-end c'est bizarre comme sensation. Je suis surexcitée à l'idée des deux prochains week-ends de trois jours qui arrivent...
Samedi, les Beatles ont organisé un événement en streaming sur Youtube. La diffusion unique d'une version "karaoké" de Yellow Submarine, film animé complètement psychédélique. C'était vraiment chouette de pouvoir chanter à tue-tête sur des tubes des Beatles et notamment All you need is love.

Les films du week-end. Un divan à Tunis que j'avais raté à sa sortie cinéma. Un film drôle et tendre sur une psychanalyste française d'origine tunisienne, qui vient s'installer et monter son cabinet d'analyse à Tunis. Elle va devoir composer avec les coutumes locales pas toujours évidentes à accepter.

Et on avait envie (j'avais) de revoir Il était une fois. J'adore ce film, un vrai feel good bourré d'humour et de charme. Il n'est même pas sur Disney+, elle sert à quoi franchement cette plateforme ! J'ai dû faire de la spéléo dans les DVD pour le retrouver...
J'ai vu que les déchetteries ont rouvert ainsi que des cueillettes de fruits et légumes, voilà deux objectifs pour la semaine à venir. Les kinés aussi peuvent accueillir à nouveau des patients, ça va être compliqué d'aller à Paris pour reprendre les séances, il va falloir faire autrement...