Lectures et challenge / Septembre 2021
Publié le 6 Octobre 2021
Cinq livres en septembre, cela aurait pu être plus mais j'ai lu le plus gros livre de ma pal ! Trois entrent dans le Challenge Lecture 2021 de Mélanie, ce qui m'emmène à 41/60 et 58 livres lus en 2021 pour le moment. Un prêt d'une amie, deux "cadeaux" dans une boite à livres et un emprunté à ma bibliothèque. Je sais déjà que je n'arriverai pas à compléter ce challenge d'ici la fin de l'année mais j'espère y ajouter encore quelques titres.
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LA FRONTIÈRE de Don Winslow
Quand O’Brien propose à Art Keller de prendre la tête de la DEA, il y voit l’occasion de lutter contre les organisations qui sèment la mort en Amérique. Il accepte. Après quatorze années consacrées à l’écriture de la trilogie Cartel, Don Winslow conclut l’épopée d’Art Keller avec un réquisitoire sans appel contre la gestion corrompue de la guerre anti-drogue par les gouvernements en place – et les responsables politiques fantoches comme Donald Trump.
J'ai terminé la trilogie mais j'avais trainé pour lire ce troisième opus que j'ai reçu en cadeau à Noël, je ne voulais pas que ce soit déjà la fin. Ce dernier livre est aussi époustouflant que les autres. Don Winslow arrive à nous tenir en haleine sur les plus de 1000 pages du roman.
J'ai refermé le livre et ça m'a fait tout drôle de me dire que je n'aurais plus de nouvelles de Art Keller, Marisol, Sean, Nora et tant d'autres... Don Winslow a un talent fou pour décrire des personnages qu'ils soient présents des années ou un seul jour dans l'histoire. Il ne fait pas que raconter avec brio l'histoire, les implications internationales, les enjeux et les conséquences du trafic de drogue mais il dépeint aussi toutes les victimes collatérales de cette course à l'argent : petits consommateurs, dealers, junkies, étudiants, journalistes, civils... Il nous raconte les millions de gens touchés de près ou de loin par les cartels de la drogue soutenus par les puissants de ce monde.
Un roman mais presque un documentaire. Et on apprend plein de choses sur l'histoire contemporaine de toute l'Amérique du Sud. Si Don Winslow enseignait l'histoire ce serait passionnant ! J'ai retrouvé des éléments des cours de ma fille sur l'immigration mexicaine et grâce au roman j'avais beaucoup plus d'informations sur certains éléments.
Cette trilogie est pour moi magistrale, un chef d'oeuvre à tous les niveaux. J'ai ressenti pareil en lisant Le Comte de Monte Cristo à l'époque.
Catégorie 44 : Le plus gros livre de votre PAL
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MON MARI de Maud Ventura
"Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie. "
Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire " mon mari ". Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle note méthodiquement ses " fautes ", les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari."
En une semaine du lundi au dimanche, la femme raconte ses journées entre sa vie de famille, sa vie d'enseignante et sa vie de femme avec ce mari adulé. On ne sait pas trop où on va, est-elle complètement ravagée, sans personnalité ou y a t'il quelque chose à découvrir plus tard ?
C'est clairement mystérieux et intrigant mais une chose était claire pour moi, je l'ai détestée cette femme, elle est horrible même si ça n'est pas si simple, on le verra à la fin. Le roman se lit hyper vite, pas gros et petites pages, j'ai été au bout mais je n'ai pas trop aimé. Le style m'a agacée comme par exemple, l'utilisation trop systématique des parenthèses pour nous expliquer ce qu'on avait déjà bien compris grâce aux images et métaphores et le ton un peu stupide.
Une histoire triste et horrible mais qui m'a laissée avec une impression plus que mitigée, beaucoup de bruit pour pas grand chose... Peut-être ça ferait une bonne histoire au cinéma.
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LA CHANSON DE HANNAH de Jean-Paul Nozière
Août 1940. Louis, dix ans, fils d'émigrés polonais, partage sa vie entre les corons, le quartier des mineurs de charbon, et le Café des Amis, tenu par madame Jeanne. Il rend de menus services aux clients du café, qu'il entend parler de la guerre, sans vraiment s'en soucier. Mais avec la défaite française, l'occupant nazi et la police commencent à arrêter les Juifs. Louis apprend alors par son père qu'il est lui-même juif.
Un roman jeunesse qui parle très bien de l'ambiance de l'époque et de la façon dont été traités les juifs en France. Louis découvre qu'il est juif, avant ça n'était pas un sujet. Il va apprendre à feinter, à être indispensable partout que ce soit du côté des allemands ou des habitants de sa ville. Mais il va aussi subir les brimades et la haine à l'école pour commencer...
Louis est un gamin au grand coeur, débrouillard et attachant. Mais la période est dure, très dure et même les enfants en paient le prix... Un roman bouleversant et plein d'amour.
Catégorie 37 : Un roman se déroulant pendant la 2nde Guerre mondiale
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LE SERPENT MAJUSCULE de Pierre Lemaître
« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr.»
Premier roman de l'auteur qui n'avait jamais été publié et dernier polar, il arrête le genre.
Pas aussi abouti que ses autres romans noirs (Robe de mariée, Travail soigné, Alex...) mais c'est assez agréable et jouissif à lire. Mathilde n'est pas une héroïne que j'ai aimé, au contraire mais il faut avouer qu'elle ne se laisse pas faire la vieille ! Il y a du cadavre à la pelle et une dame qui ne paie pas de mine et qui trompe tout son monde. Elle est un peu cinglée, elle perd un peu la tête mais elle est une killeuse professionnelle remarquable. C'est impitoyable !
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PEINE PERDUE de Olivier Adam
"Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l’abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d’Azur : la sauvage agression d’Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu’on a laissé pour mort devant l’hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte."
Un roman choral dans lequel chaque chapitre est le point de vue et la vie d'un des personnages. Des petites histoires qui s'insèrent dans une période courte dont les repères sont une agression et une tempête effroyable. Les gens se croisent, s'aiment ou se quittent, meurent ou échappent au pire, révèlent des secrets, se perdent en chemin ou se retrouvent. Un condensé de vie dans une petite ville où tout le monde se connaît.
C'était bizarre car au fur et à mesure j'avais l'impression de l'avoir déjà lu il y a longtemps mais je l'ai relu quand même, ça se lit très vite. Je n'en n'avais pas gardé un souvenir fort. C'est la troisième fois que je lis Olivier Adam, j'aime bien vite fait mais je trouve que ça manque d'intensité au final.
Catégorie 33 : Un livre dont le personnage principal pratique un sport