Une quarantième rugissante!
Publié le 26 Mai 2007
Quelle semaine! Voilà, ça y est depuis 7h40 ce matin, ça fait quarante années (rien que de l'écrire, ça me donne des frissons) que j'habite la planète terre. C'est beaucoup et tellement peu à la fois. Par exemple, Nina, j'ai attendu 38 ans avant de te connaître, une éternité...
Et pourtant, j'aurais bien aimé rayé cette semaine de mon calendrier. Oui, bon, avoir 40 ans, ça me fait quand même quelque chose, l'impression (donnée par la société) de quitter définitivement "la jeunesse" même si je sais bien que je n'ai rien de l'idée qu'on se fait d'une femme de 40 ans... ni physiquement et surtout encore moins dans ma tête...
Je fais la fête ce soir mais si ça n'avait tenu qu'à moi, hier en fin de journée, j'aurais bien annulé tellement je suis épuisée nerveusement et en manque de sommeil. Heureusement que ton grand-père était là pour s'occuper des courses... Merci papa!
Ma chérie, tu es malade depuis lundi soir. Trois jours de fièvre intense puis un bouton de fièvre, une gingivo stomatite et comme si ça ne suffisait pas, les canines ont commencé à percé, les quatre en même temps. J'étais en congés depuis mercredi, heureusement et j'ai donc passé tout mon temps à essayer de te soulager et de te changer les idées. Evidemment, la crèche n'a pas voulu de toi et il faut espérer que ce sera rentré dans l'ordre mardi. Je ne t'ai jamais vu comme ça, tu ne manges quasiment rien, tu hurles de douleur, tu dors mal (pas une vraie nuit depuis lundi, des réveils toutes les deux heures quand ce n'est pas toutes les heures...) et moi aussi et la seule façon de dormir quelques heures est de finir la nuit ensemble. Et comme en plus de la douleur, tu es fatiguée, les journées sont épuisantes. Je ne t'ai jamais vue aussi impatiente, grognon, colérique... Cest dur parce que hier j'ai eu du mal à garder ma zénitude et mon sang froid tellement je n'en pouvais plus que tu pleures pour des choses aussi graves qu'une serviette de bain qui ne te plaisait pas ou un petit suisse qui te gâchais la vue et sûrement parce que je suis aussi fatiguée que toi et impuissante à te soulager. Bref, j'ai élevé la voix et je me suis bien énervée, je sais que ça ne sert à rien mais j'ai craqué et là je culpabilise! On ne se refait pas!
On est vendredi soir, tu es au lit depuis une heure et déjà un réveil en nage et en pleurs... La nuit s'annonce moyenne, j'espère me tromper... J'ai tellement envie que tu ailles mieux, ça serait un beau cadeau d'anniversaire!
Allez, ma poussine, à mes 40 bougies et à ta guérison rapide!
Et pourtant, j'aurais bien aimé rayé cette semaine de mon calendrier. Oui, bon, avoir 40 ans, ça me fait quand même quelque chose, l'impression (donnée par la société) de quitter définitivement "la jeunesse" même si je sais bien que je n'ai rien de l'idée qu'on se fait d'une femme de 40 ans... ni physiquement et surtout encore moins dans ma tête...
Je fais la fête ce soir mais si ça n'avait tenu qu'à moi, hier en fin de journée, j'aurais bien annulé tellement je suis épuisée nerveusement et en manque de sommeil. Heureusement que ton grand-père était là pour s'occuper des courses... Merci papa!
Ma chérie, tu es malade depuis lundi soir. Trois jours de fièvre intense puis un bouton de fièvre, une gingivo stomatite et comme si ça ne suffisait pas, les canines ont commencé à percé, les quatre en même temps. J'étais en congés depuis mercredi, heureusement et j'ai donc passé tout mon temps à essayer de te soulager et de te changer les idées. Evidemment, la crèche n'a pas voulu de toi et il faut espérer que ce sera rentré dans l'ordre mardi. Je ne t'ai jamais vu comme ça, tu ne manges quasiment rien, tu hurles de douleur, tu dors mal (pas une vraie nuit depuis lundi, des réveils toutes les deux heures quand ce n'est pas toutes les heures...) et moi aussi et la seule façon de dormir quelques heures est de finir la nuit ensemble. Et comme en plus de la douleur, tu es fatiguée, les journées sont épuisantes. Je ne t'ai jamais vue aussi impatiente, grognon, colérique... Cest dur parce que hier j'ai eu du mal à garder ma zénitude et mon sang froid tellement je n'en pouvais plus que tu pleures pour des choses aussi graves qu'une serviette de bain qui ne te plaisait pas ou un petit suisse qui te gâchais la vue et sûrement parce que je suis aussi fatiguée que toi et impuissante à te soulager. Bref, j'ai élevé la voix et je me suis bien énervée, je sais que ça ne sert à rien mais j'ai craqué et là je culpabilise! On ne se refait pas!
On est vendredi soir, tu es au lit depuis une heure et déjà un réveil en nage et en pleurs... La nuit s'annonce moyenne, j'espère me tromper... J'ai tellement envie que tu ailles mieux, ça serait un beau cadeau d'anniversaire!
Allez, ma poussine, à mes 40 bougies et à ta guérison rapide!