Quand les pustules attaquent...
Publié le 19 Juin 2007
Ah la varicelle! J'en avais tellement entendu parler mais je n'imaginais pas tout ce qui nous attendait! Tout le monde nous dit "c'est mieux qu'elle l'ait maintenant... Il faut en passer par là..." Si on m'avait demandé mon avis, j'aurais préféré qu'elle aille voir ailleurs cette maladie pas grave mais bien embêtante quand même.
Ça a commencé avec une quinzaine de boutons en trois jours. J'y croyais dur comme fer que ça allait s'arrêter là puisque tout le monde (encore lui!) me disait, "tu vas voir, c'est impressionnant, il y a d'abord deux ou trois boutons puis quelques heures plus tard, ça éclot comme les bourgeons au printemps". Que nenni. Trois jours d'espoir volatilisés en une nuit.
N'empêche que découvrir sa fille au petit matin, différente de la veille, avec des boutons partout, ça fait quelque chose! L'angoisse commence quand on pense que les pustules du visage peuvent devenir de vilaines cicatrices. Et puis, on découvre au fur et à mesure du temps qui passe, de nouveaux boutons, partout, partout même dans des endroits improbables, sous la plante des pieds, à l'intérieur des oreilles ou sur les paupières... Partout, je vous dis... Et là, on commence un peu à paniquer en se demandant si ça va s'arrêter un jour. Surtout que pendant ce temps là, la fièvre monte, les nuits ne sont pas tranquilles et le soleil, ennemi à éviter, nous nargue de ses rayons.
On ne reconnait plus notre fille et on l'imagine souffrant le martyre (comme nous quand les piqûres de moustiques se réveillent la nuit et nous grattent à devenir fous!). J'exagère mais franchement je pensais que ce serait plus cool la varicelle.
Et puis, un autre matin, le visage a encore changé, les pustules deviennent des petites croutes et ça fait une Nina à pois. On tient le bon bout, pourvu qu'elle ne s'arrache pas les croûtes...
Mais, car il y a quand même des côtés positifs Nina, tu as découvert les plaisirs de la douche et ça nous fait de bons souvenirs quand même.
Tous les boutons n'ont pas encore fini de croûter mais le plus dur est passé.
Sinon, le week-end fut bon hormis la fatigue accumulée avec de courtes nuits agitées. Lundi, puisque tu allais mieux Nina, on a fait une très chouette balade en montagne dans le Ballon des Vosges. On a dévoré les framboises, fraises des bois et groseilles du jardin. Comme je le disais, malgré les pustules, on garde de très bons souvenirs de ce long week-end...