La loi des séries
Publié le 13 Décembre 2007
Pourquoi quand on commence la journée par "pas de bol" on sait que ce n'est que le début d'une longue suite de "pas de bol"?
Ce matin, j'attendais des courses faites sur le net. 9h20, toujours rien, j'appelle et on me dit que mon créneau était "8h30/10h30". Je suis la première étonnée vu mes horaires de travail, je n'aurais jamais choisi ça. Bref, le livreur ne peut pas arriver dans le ¼ d'heure, je n'aurais ma livraison que demain soir et va falloir faire la course pour être à l'heure à la maison.
Je pars donc déjà stressée par mon erreur et le temps perdu à attendre (Bon l'avantage c'est que j'ai profité de Nina une heure de plus!). Je cours dans la rue avec la poussette et j'arrive à l'arrêt de bus. Prochain bus dans 12 minutes, je ne me vois pas attendre dans le froid avec Nina, je décide de marcher un peu jusqu'à l'arrêt suivant. A peine la rue traversée, qu'un bus non prévu déboule et voilà que je me mets à courir comme une dératée par un froid de gueux. Je crache mes poumons de non fumeuse mais surtout de non sportive (pfffu, trop dur). Peine perdue, j'abandonne. Le bus est plus rapide.
Un autre finit par arriver, je monte et là en voulant bloquer la poussette je casse le frein. Je reste zen hein parce que de toutes façons ce matin tout va de travers. On arrive enfin à la crèche et l'ascenseur est en panne. Ben voyons, je m'en serais doutée. Hop les 4 étages à pieds mais Nina a été chouette, elle ne m'a pas demandé de la porter et a gardé le sourire depuis le début de cette cavalcade.
Dans les escaliers j'appelle le boulot pour prévenir que j'aurais peut être 5 minutes de retard pour mon rendez-vous de 10h30 avec la télé belge. Il est à peine 10h et au bout du fil j'entends "Ah mais je crois qu'ils sont en train d'arriver". Tant pis, ils se débrouilleront sans moi.
Je pars donc déjà stressée par mon erreur et le temps perdu à attendre (Bon l'avantage c'est que j'ai profité de Nina une heure de plus!). Je cours dans la rue avec la poussette et j'arrive à l'arrêt de bus. Prochain bus dans 12 minutes, je ne me vois pas attendre dans le froid avec Nina, je décide de marcher un peu jusqu'à l'arrêt suivant. A peine la rue traversée, qu'un bus non prévu déboule et voilà que je me mets à courir comme une dératée par un froid de gueux. Je crache mes poumons de non fumeuse mais surtout de non sportive (pfffu, trop dur). Peine perdue, j'abandonne. Le bus est plus rapide.
Un autre finit par arriver, je monte et là en voulant bloquer la poussette je casse le frein. Je reste zen hein parce que de toutes façons ce matin tout va de travers. On arrive enfin à la crèche et l'ascenseur est en panne. Ben voyons, je m'en serais doutée. Hop les 4 étages à pieds mais Nina a été chouette, elle ne m'a pas demandé de la porter et a gardé le sourire depuis le début de cette cavalcade.
Dans les escaliers j'appelle le boulot pour prévenir que j'aurais peut être 5 minutes de retard pour mon rendez-vous de 10h30 avec la télé belge. Il est à peine 10h et au bout du fil j'entends "Ah mais je crois qu'ils sont en train d'arriver". Tant pis, ils se débrouilleront sans moi.
J'arrive enfin au bureau en marchant sur des œufs parce que du coup, j'avais un peu peur de tomber dans les escaliers du métro ou de glisser sur une peau de banane. Je vais chercher mon café, je fais un tour des bureaux et je renverse mon café sur moi! Heureusement il n'était pas brûlant.
La journée n'est pas encore finie mais je suis ultra prudente depuis ce matin et je ne serais tranquille qu'en me couchant ce soir.
Bon, pas de bol mais rien de tout cela n'était grave. Cette fameuse loi des séries est souvent bien plus cruelle avec certains...