Histoires de mères et de peur
Publié le 25 Juillet 2009
Peut être que certains se souviennent de mon coup de gueule il y a 2 ans et demi à propos des jumeaux nés d'une mère de 67 ans. Il y avait eu une belle polémique d'ailleurs et quelques commentaires acerbes. Et bien, je n'ai plus à me poser des questions sur l'avenir de ces enfants avec leur mère âgée puisqu'elle vient de mourir. C'est triste pour eux ça oui mais je continue à penser que le choix de cette mère était totalement égoïste. J'espère juste que les deux enfants ne seront pas trimballés de famille d'accueil en famille d'accueil...

A propos de mère je suis allée voir l'excellent premier film de Xavier Dolan, "J'ai tué ma mère". Incroyable ce jeune homme d'à peine 20 ans, a écrit, produit, réalisé et interprété son premier long-métrage et a réussi magistralement.
L'histoire d'un fils qui déteste sa mère mais qui l'aime aussi, l'ambivalence des sentiments. La mère et le fils ne cessent de se courir après, se déchirent, s'embrassent pour mieux se déchirer encore. Incompréhension, indifférence, les relations sont complexes et violentes. Les dialogues sont parfois d'une dureté inouie. J'ai d'autant plus aimé ce film que pour une fois je n'ai pas pu m'identifier du tout et j'imagine bien la tournure que peuvent prendre les relations parents-enfants surtout quand on a 16 ans. Le film se termine quand même sur une note d'espoir... et on rigole beaucoup malgré tout.
De plus, ce qui n'est pas déplaisant c'est d'entendre l'accent québécois et surtout le vocabulaire bien particulier que j'aime beaucoup!
Le film a été récompensé trois fois lors de la dernière Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, du jamais vu dans ce festival.

J'ai passé une merveilleuse journée à Disneyland mercredi dernier. Tout bien, les files d'attente pas longues, le temps ni trop chaud ni trop froid, les enfants adorables, des choses qu'on n'avait encore jamais faites, bref rien à dire si ce n'est que j'étais épuisée. Arrivée à 10h30, départ à 19h30 et on n'a pas vu le temps passer! Pour une fois j'étais super bien organisée côté pique nique, donc pas d'attente pour manger.
Je ne regrette pas d'avoir pris les pass Franciliens car ça fait de belles journées qui ne coutent presque rien. La bande des trois cousins/cousines s'est éclatée et Rod qui nous avait gentiment accompagné a retrouvé son âme d'enfant. Bon Nina toujours aussi désarmante de sincérité quand Rod lui a demandé ce qu'elle avait préféré de sa journée : "Mes surprises!" (deux figurines).

Et chaque jour qui passe ça va de mieux en mieux au centre de loisirs. Le soir quand on vient la chercher elle ne saute pas au plafond et redécorer la cour de récréation c'est quand même le top. D'ailleurs ils ont eu droit à une surperbe sortie au Fami Parc à côté de Nemours et Nina a fait des manèges. Incroyable mais vrai. Parce que niveau peur ça ne s'arrange pas.
Je ne sais pas si c'est moi qui suis trop exigeante? mais elle est assez peureuse, le bruit, les manèges et j'avoue que ça me contrarie un peu (je suis horrible de dire ça parce que je suis trouillarde de chez trouillarde mais justement j'aimerais que ma fille n'ait pas ce handicap!).
Dans le bateau pirate à Disney, elle a hurlé et a pleuré les deux fois ou le bateau fait une mini descente. Ça me sert le coeur car elle est vraiment terrorisée et en même temps je ne comprends pas qu'elle ait peur pour si peu surtout quand elle n'est pas seule... Depuis toujours c'est comme ça, pas facile parce que je voudrais qu'elle profite de plein de choses (le poney par exemple) et en même temps je sais que la peur est irrationnelle... Certains diront que je me plains pour rien parce qu'au moins je fais des économies, c'est vrai!

A propos de mère je suis allée voir l'excellent premier film de Xavier Dolan, "J'ai tué ma mère". Incroyable ce jeune homme d'à peine 20 ans, a écrit, produit, réalisé et interprété son premier long-métrage et a réussi magistralement.
L'histoire d'un fils qui déteste sa mère mais qui l'aime aussi, l'ambivalence des sentiments. La mère et le fils ne cessent de se courir après, se déchirent, s'embrassent pour mieux se déchirer encore. Incompréhension, indifférence, les relations sont complexes et violentes. Les dialogues sont parfois d'une dureté inouie. J'ai d'autant plus aimé ce film que pour une fois je n'ai pas pu m'identifier du tout et j'imagine bien la tournure que peuvent prendre les relations parents-enfants surtout quand on a 16 ans. Le film se termine quand même sur une note d'espoir... et on rigole beaucoup malgré tout.
De plus, ce qui n'est pas déplaisant c'est d'entendre l'accent québécois et surtout le vocabulaire bien particulier que j'aime beaucoup!
Le film a été récompensé trois fois lors de la dernière Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, du jamais vu dans ce festival.

J'ai passé une merveilleuse journée à Disneyland mercredi dernier. Tout bien, les files d'attente pas longues, le temps ni trop chaud ni trop froid, les enfants adorables, des choses qu'on n'avait encore jamais faites, bref rien à dire si ce n'est que j'étais épuisée. Arrivée à 10h30, départ à 19h30 et on n'a pas vu le temps passer! Pour une fois j'étais super bien organisée côté pique nique, donc pas d'attente pour manger.
Je ne regrette pas d'avoir pris les pass Franciliens car ça fait de belles journées qui ne coutent presque rien. La bande des trois cousins/cousines s'est éclatée et Rod qui nous avait gentiment accompagné a retrouvé son âme d'enfant. Bon Nina toujours aussi désarmante de sincérité quand Rod lui a demandé ce qu'elle avait préféré de sa journée : "Mes surprises!" (deux figurines).

Et chaque jour qui passe ça va de mieux en mieux au centre de loisirs. Le soir quand on vient la chercher elle ne saute pas au plafond et redécorer la cour de récréation c'est quand même le top. D'ailleurs ils ont eu droit à une surperbe sortie au Fami Parc à côté de Nemours et Nina a fait des manèges. Incroyable mais vrai. Parce que niveau peur ça ne s'arrange pas.
Je ne sais pas si c'est moi qui suis trop exigeante? mais elle est assez peureuse, le bruit, les manèges et j'avoue que ça me contrarie un peu (je suis horrible de dire ça parce que je suis trouillarde de chez trouillarde mais justement j'aimerais que ma fille n'ait pas ce handicap!).
Dans le bateau pirate à Disney, elle a hurlé et a pleuré les deux fois ou le bateau fait une mini descente. Ça me sert le coeur car elle est vraiment terrorisée et en même temps je ne comprends pas qu'elle ait peur pour si peu surtout quand elle n'est pas seule... Depuis toujours c'est comme ça, pas facile parce que je voudrais qu'elle profite de plein de choses (le poney par exemple) et en même temps je sais que la peur est irrationnelle... Certains diront que je me plains pour rien parce qu'au moins je fais des économies, c'est vrai!