Je rêvais d'un autre monde...
Publié le 6 Décembre 2006
Punaise, qu'est ce que ça fait du bien un bon concert de rock! 2h15 de bonheur hier soir sur la scène du Zénith. J'étais doublement contente d'aller voir Jean-Louis Aubert parce que j'aime bien ses chansons mais aussi parce que je n'ai jamais eu la chance de voir Téléphone en concert. Téléphone, un des plus grands groupes français de tous les temps, des souvenirs de jeunesse en pagaille, les soirées, les tubes, bref une petite partie de ma jeunesse. Et surprise, pour moi en tout cas, Richard Kolinka était à sa place à la batterie. Le beau Richard qui faisait bien craquer les filles! Jean-Louis Aubert est entré sur scène avec un fracassant "Parle moi" (dont malheureusement le mixage son n'était pas top, musique trop forte couvrant sa voix). Après "Idéal standard" il lance un "Argent trop cher" avec une spéciale dédicace pas forcément sympathique pour Dominique de Villepin présent dans la salle et dont l'arrivée a été copieusement sifflée. S'ensuit un hommage à Barbara avec "Le jour se lève encore" et "Alter Ego", hommage qui se poursuivra en deuxième rappel sur "Vivant poème" chanté en duo avec Raphaël, acclamé par le Zénith.
Grands moments d'émotions avec "La bombe humaine", "New-York avec toi", "Un autre monde". On sent une super complicité entre les deux ex membres de Téléphone. Un Zénith chantant en cœur sur "Le jour s'est levé", "Temps à nouveau", "Ailleurs", "Comme un accord"... Une version longue et groove de "Locataire" qui nous a bien fait bouger et une hystérie collective sur "Ça, c'est vraiment toi". Trois rappels...
La soirée s'achève sur un titre de circonstance "Voilà, c'est fini"... Fini? Mais nous on en voudrait bien encore, encore!
J'ai sûrement oublié quelques titres mais on a passé une super soirée, j'ai bien dansé et chanté. Jean-Louis Aubert a une pèche incroyable et communicative. Merci pour ce grand moment... "La bombe humaine, c'est toi, elle t'appartient,
Si tu laisses quelqu'un prendre en main ton destin C'est la fin, la fin"