Dali, l'exposition au Centre Pompidou [Avis]
Publié le 11 Janvier 2013
Dali, on l'aime où on le déteste pour son oeuvre, pour le personnage qu'il représente, pour son extravagance, pour ses prises de position politiques provocatrices ou pour ses moustaches ! Mais je ne pense pas qu'il puisse laisser indifférent. Pour témoin, l'immense succès que remporte l'exposition qui a commencé fin novembre au Centre Pompidou Beaubourg, les fans sont vraiment nombreux. Trois heures de queue sans ticket pendant les vacances scolaires, 1h30 avec ticket et moins avec une carte coupe-file que j'ai la chance d'avoir. J'ai donc tenté le coup malgré le monde dehors et je n'aurais jamais pensé faire seulement 30 mn de queue pour accéder au graal.
Dali, Autoportrait, 1972
Du monde dans l'expo oui mais la scénographie est suffisament aérée pour que l'on puisse profiter de tout.
Téléphone aphrodisiaque, 1938
L'exposition réunit plus de 120 tableaux, des dessins, des sculptures, des objets, des films et documents d'archives. Elle est d'une richesse incroyable et permet d'appréhender Dali sous toutes ses facettes. J'avais vu des tableaux par ci par là, vu des documentaires ici ou là mais l'expo permet de se rendre encore mieux compte de l'importance de l'artiste qui a traversé tout le vingtième siècle et vécu les grands événements historiques.
Hallucination partielle six images de Lénine sur un piano, 1931
J'ai bien aimé la petite salle qui montre ses collaborations avec le monde du spectacle, cinéma, théâtre... Mais rien ne s'est jamais vraiment bien passé. Après le succès d'Un Chien Andalou coécrit avec Luis Bunuel, l'interdiction de leur second film L'Age d'Or, les fâche pour toujours. Dali essaiera ensuite d'autres choses mais ne connaîtra que déceptions et frustrations avec l'industrie du spectacle.
Les flammes ils appellent, 1942
Le piano rouge ou l'orchestre rouge, 1957
J'ai vraiment apprécié et je ne pensais pas rester autant de temps à l'intérieur. J'ai très envie d'y retourner avec Nina d'ailleurs. Je voudrais qu'elle voit certaines choses, je suis sûre que ça la fera beaucoup parler.
Si vous aimez Dali, vraiment ça vaut le coup de faire la queue, ce genre d'exposition n'a pas lieu si souvent.
L'Ascension du Christ Piéta, 1958
Le voyage fantastique, 1965
Métamorphose de Narcisse, 1937
Jusqu'au 25 mars 2013
Evitez le week end et préférez plutôt les fins de journée, billet acheté en ligne avant fortement recommandé !
Toutes les photos ont été prises par moi dans l'exposition. Sur chaque oeuvre est mentionnée l'autorisation ou non de photographier.