Des petits riens du week-end
Publié le 16 Juin 2014
Le plus souvent un week-end dure deux jours et j'ai souvent l'impression que le temps s'écoule plus lentement. Le fait d'avoir une maison, un jardin et d'habiter une petite ville y est pour beaucoup dans le sentiment que les week-ends durent plus longtemps. Sentiment récent que j'avais pas encore expérimenté de cette façon à Paris.
Je n'ai pas des trucs de dingue à raconter et pourtant à la fin de la journée je me retourne et je me dis qu'on a eu une sacrée belle journée bien remplie de petits et de grands riens qui font le sel des moments passés en famille ou avec d'autres.
Il y a tellement d'inscrits à l'association de danse qu'il y a eu deux spectacles pour que tout le monde puisse y assister. Un le vendredi soir et un le samedi après-midi. Durant plus d'une heure on a eu droit à des enfants et des adultes sur du hip hop (avec Nina !), du modern-jazz, de la danse orientale. Evidemment j'étais en extase devant ma fille et j'ai apprécié le fait que ce n'était pas la foire d'empoigne pour filmer et photographier, les parents ne se "battaient" pas pour filmer devant les autres. J'ai de tellement mauvais souvenirs des spectacles de Nina à l'école ou ailleurs à Paris, ici c'était vraiment bon enfant, pas d'Ipad tous les 50 cm !
La seconde fois j'étais volontaire pour aider les enfants à s'habiller dans les coulisses, c'était sportif mais sympathique de voir certains copains et copines de Nina de plus près. J'ai attrapé sur le vif des petites souris en train de regarder le spectacle des autres derrière le rideau...
Une enfant ravie de passer deux fois sur scène et qui a déjà hâte de faire un spectacle l'an prochain.
A la brocante de la ville, on a retrouvé une copine et Nina a voulu qu'on achète les fameux élastiques des bracelets à la mode dans toutes les cours de récréation, les Loom Bands. A un euro le paquet de 200, il y a eu de la dépense ! On nous a appris à les faire en deux secondes alors que je buvais un coup en terrasse et Nina est partie dans une frénésie tout le reste du week-end.
Entre devoirs et aide au jardin, elle a passé son temps à fabriquer des bracelets simples ou doubles. Il faut dire que c'est une activité rigolote, prenante et d'un calme absolu ! Non pas que Nina soit bruyante mais là clairement on ne l'a pas entendue du dimanche.
Il a fait beau ce qu'il faut, ni trop chaud, ni trop froid et on s'est occupé du jardin. J'étais heureuse de m'y remettre, les pluies et orages de ces derniers temps avaient freiné mon élan. Cela commence enfin à ressembler à quelque chose de propre et agréable.
Faire des cubes et des pavés droits de ses mains pour réviser la géo, rien de tel pour maitriser sa leçon comme une chef ! Oui on a passé du bon temps à faire les devoirs, ça arrive !
Mon gâteau marbré pour l'après spectacle de danse a eu beaucoup de succés, j'ai failli le garder, je ne sais pas d'ailleurs ce qui m'en a empêché mais j'ai réussi à me sauver une part et il aurait été parfait au petit déjeuner ! Va falloir recommencer...
Et sinon, des rencontres dans la ville, ces petits moments d'échanges entre voisins et connaissances toujours agréables, des repas improvisés, des Monaco bien frais, des câlins, une fête des papas intime et sans chichis mais avec des mots doux...
Des petits riens qui font nos week-ends en ce moment et j'en raffole !