Drive, We need to talk about Kevin, Crazy Stupid Love / Revue de films
Publié le 12 Octobre 2011
Drive de Nicolas Winding Refn
" Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul... Lorsque le mari d'Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s'acquitter d'une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L'expédition tourne mal... "
Un film à l'histoire classique mais transcendée par une mise en scène brillante, originale et impeccable. Un acteur charismatique, Ryan Gosling, qui porte le film, qui l'habite, un vrai héros de cinéma. Un grand film qui va devenir culte avec le temps, à mon avis.
Je ne vais pas en faire des tartines voilà parce que les émotions cinématographiques m'ont submergées et que parfois quelques mots suffisent à dire l'essentiel, j'ai adoré. Tout le casting est excellent par ailleurs.
We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay
"Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin.
La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. A l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité.
En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire."
Un film qui fait bien entendu réfléchir et peut être encore plus quand on est parent. Qu'est ce qui fait que la communication ne passe pas entre une mère (ou un père d'ailleurs) et son enfant ? Pourquoi une mère et son enfant n'arrivent pas à établir le lien ou ne peuvent pas l'établir ?
Je n'ai pas lu le livre dont est tiré le film donc mes considérations ne s'appliquent qu'à la manière dont le film traite ce sujet. Il y a trop de zones d'ombres dans le film. Le synopsis est mauvais mais je l'ai mis exprès. Parce que justement je trouve que c'est ce qui manque au film, la mère ne tente pas de comprendre, elle subit trop à mon sens. On voit bien que dès le début, elle est débordée, elle ne supporte pas son bébé qui pleure mais le film reste contemplatif. Cette mère est dépassée mais le spectateur a l'impression qu'elle ne fait rien pour changer la situation et quand elle réagit c'est souvent à côté de la plaque. Du coup on comprend mal la fin et la mise en scène en flash-backs pour ménager un faux suspense alourdit le propos.
Sujet fort donc mais effleuré plus que traité. Par contre Tilda Swinton dans le rôle de la mère est grande, une actrice extraordinaire.
Crazy Stupid Love de John Requa et Glenn Ficarra
"A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne."
J'ai trouvé ça très sympa mais j'ai été déçue quand même. Peut être parce que je m'attendais à mieux à lire partout que ce film renouvellait le genre de la comédie romantique... heu pas vraiment pour moi. Il y a quelques bonnes idées c'est vrai comme les leçons de séduction jeune homme / homme mûr mais pas de quoi fouetter un chat non plus.
J'ai rigolé quand même et surtout apprécié la classe folle et le magnétisme sexuel, oui oui on peut le dire, dégagé par Ryan Gosling. Julianne Moore que j'adore est transparente, dommage.
En deux mots, sympa mais pas inoubliable. Bon moment de détente tout de même et il en faut.
En ce moment j'ai envie de voir des dizaines de films mais entre le travail et la famille c'est dur ! Je suis en manque !