Espagne, te quiero
Publié le 11 Août 2010
La première fois c'était du côté de Valencia en été, la seconde du côté de Barcelone en hiver et la troisième sera encore en Catalogne mais en été.
L'Espagne et moi c'est une histoire qui remonte à mes années lycée. Le choix de la seconde langue s'est imposé de lui-même : espagnol.
Bien avant Harry Bosch ou Patrick Mckenzie, mon héros de romans policiers s'appelait Pepe Carvalho. Ma première histoire d'amour sérieuse était espagnole, mes premières vacances de jeunesse en solo furent aux Baléares. Rien qu'entendre parler l'espagnol, je suis déjà ailleurs. J'aime le chant de la langue.
Quand au cinéma espagnol il tient une place de choix. Cette folie douce, cette façon de décrire les sentiments... qui reflète bien évidemment la société espagnole telle qu'elle existe vraiment. Pedro Almodovar bien sûr, que j'adule du début à la fin, son cinéma me parle tellement, je me sens connectée. Mais aussi Julio Medem parce que "Les amants du cercle polaire" est sûrement une des plus belles histoires d'amour du cinéma, Alejandro Amenabar parce que "Tesis" et bien sûr les grands Luis Bunuel et Carlos Saura , "Cria Cuervos" et son tube "Porque te vas?"...
Il y a le mode de vie à l'espagnole qu'on adopte sans souci en vacances, la sieste aux heures chaudes, les repas tardifs avec toute la famille, du plus petit au plus grand.
Depuis quelques temps il y a aussi ma belle-soeur espagnole et mon petit neveu qui sera bilingue. Une belle occasion de me rapprocher encore plus de cette culture et de réviser mon vocabulaire car si j'arrive à bien comprendre, j'ai un peu oublié mes cours. Ma phrase type en Espagne quand je commence à parler avec des gens et que je sèche "Comprendo mejor que hablo!" (Je comprends mieux que je ne parle!)
Et il y a les patatas bravas!