La bosse des maths
Publié le 18 Juillet 2013
Quand j’étais au lycée, j’ai réussi à suivre en maths jusqu’en seconde. On ne peut pas dire que j’étais une matheuse ni que j’avais la bosse des maths mais je m’en suis sortie sans dégâts.
Puis j’ai choisi de faire une Première S (je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…) et les choses se sont compliquées. Tout à coup on me parlait une langue étrangère ! J’étais bonne partout sauf en maths et en physique avec des notes en dessous de la moyenne pour la première fois de ma vie.
Inutile de dire qu’en Première S ça la fichait mal. Déjà de se dire que j’y arriverai pas et en plus de constater que je m’étais bien plantée dans le choix de mon orientation. Je pouvais dire adieu aux études de médecine par exemple.
Pourtant je n’ai pas lâché l’affaire. Mon père m’a payé des cours particuliers en mathématiques durant plusieurs mois. Une fois par semaine alors que le programme était déjà chargé, je rempilais pour les cours de maths à la maison.
Malheureusement la logique des maths et moi n’étions pas faits l’un pour l’autre.
Clairement les cours m’ont aidée à avoir des notes un peu plus correctes mais à la fin de l’année il était inenvisageable de passer en Terminale S. J’ai revu mon plan de carrière que je n’ai jamais eu et j’ai changé mon fusil d’épaule pour aller en Terminale A1 (Maths Philo).
Et là je me suis promenée pendant un an ! Tout à coup j’étais la meilleure en maths, j’avais de supers notes, je revivais.
Bizarrement c’est la philo qui a péché. Je n’ai jamais pu me faire à l’idée que mes idées devaient s’inspirer de celle des philosophes. Je pouvais remplir des pages de dissertation mais j’avais faux parce que je ne faisais pas référence à Kant, Nietzsche ou Platon. Pourtant j’aime philosopher.
Résultat j’ai eu 16 en maths au bac avec un coef 5 ce qui m’a sauvé la philo où j’ai eu un beau 5 ! La vie surprend souvent là où on ne l’attend pas.
Aujourd’hui je regarde ma fille et je ne sais pas encore si elle aura la bosse des maths. L’année de CE1 a été eu peu complexe au niveau mathématiques mais avec pas mal d’espoirs. Le mien serait qu’elle tienne de son papa pour les maths et de moi pour le français. L’avenir nous le dira mais s’il faut en passer par le soutien scolaire pour l’aider, nous le ferons même si c’est à faire pendant l’école primaire. Je vois bien quand on fait les devoirs à quel point c’est de plus en difficile pour moi d’expliquer les notions à ma façon, qui diffère tout le temps de celle de la maitresse…
Pas de cours cet été mais on a acheté un « Je m’entraîne en maths » pour réviser les notions de base. Déjà 10 jours de vacances et on n’a pas fait grand chose, là aussi j’ai bon espoir !