Le Petit Lord Fauntleroy, L'Ile des MiamNimaux, Mr Peabody et Sherman / Revue de films jeunesse
Publié le 27 Février 2014
Le Petit Lord Fauntleroy de Jack Gold
"Cedric Errol vit modestement avec sa mère à New York. Petit garçon joyeux et très mûr pour son âge, il a pour meilleurs amis un cireur de chaussures et un épicier aux idées anti-conservatrices. Tout va pour le mieux dans la vie de Cedric lorsqu’un messager arrive à New York pour lui annoncer qu’il est le descendant d’une riche famille anglaise. Son grand-père, le comte de Dorincourt, l’invite à s’installer chez lui en Angleterre. L’accueil est plutôt froid et le jeune Cédric est aussitôt séparé de sa mère. Il doit maintenant accepter sa nouvelle vie, celle d’un petit Lord…"
Ce film n'est pas une nouveauté puisqu'il s'agit de la reprise du film des années 80 mais le film ressort au cinéma et c'est l'occasion de le faire découvrir à ses enfants.
Cedric est un petit garçon adorable, très naturel et comprenant bien les choses de la vie. Il est généreux et curieux. C'est l'enfant idéal qui n'existe pas vraiment mais on marche à fond et on craque totalement pour le petit Ricky Schroder (qui m'avait arraché les larmes dans Le Champion) l'interprète de Cedric.
On découvre l'aristocratie anglaise dans toute sa splendeur et tout le passé historique de haine Amérique / Angleterre est très présent dans le film. C'est l'opposition Nouveau / Vieux continent. Les Britanniques tiennent les Américains pour des rustres mal éduqués mais bien entendu Cedric ne s'en l'aisse pas compter.
Il va apprivoiser tout le monde même son vieux grand-père froid et taciturne. Le Petit Lord Fauntleroy va révolutionner la faàon d'être Lord et petit à petit le comte s'humanise. La bonté de Cedric est contagieuse.
Qu'est ce qu'il est attachant ce gosse ! Comme dit Nina "C'est vraiment un amour."
C'est un film plein de bons sentiments mais ça marche et c'est un beau film à voir en famille. L'occasion de parler de la richesse et de la pauvreté, de l'arisctocratie, des classes sociales.
J'ai versé ma petite larme à la fin, normal... et Nina m'a fait rire "A son époque, il n'y avait rien, pas de téléphone, pas d'iPad, rien !"
L'île des Miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2 de Cody Cameron, Kris Pearn
"Après le succès du premier film, L'île des miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2 nous entraîne dans les nouvelles aventures de Flint Lockwood. Inventeur d’une machine capable de transformer l’eau en nourriture, Flint avait été obligé de la détruire parce que son invention avait déchaîné des pluies torrentielles de cheeseburgers et des tempêtes de spaghettis, menaçant toute la planète…
Pourtant, la machine n’a pas disparu, et elle crée maintenant des croisements entre animaux et aliments, les "miam-nimaux" ..."
Le film commence par un petit résumé du premier épisode pour comprendre où en sont nos héros, ce qui permettra à ceux qui ne l'ont pas vu de pouvoir voir le deuxième sans être perdus.
La transformation des fruits et des légumes en animaux est réussie et on imagine très bien les créateurs faire un brainstorming genre "en quoi on va tranformer les mangues ? ben en flamangues !" Je me demande bien à quoi ils ont tous carburé pour imaginer ces miam-nimaux ou ces cornichons pêcheurs.
Quand aux hamburgers araignées agressifs, faut-il y voir un message caché contre la domination des fast-foods et de la malbouffe ?
Le film propose un message de tolérance et écolo, un peu comme beaucoup de films d'animation de ces dernières années.
C'est l'occasion de voir qu'on peut faire des câlins à une fraise et après avoir vu le film, on ne verra plus jamais les chamallows de la même façon.
C'est absurde et drôle par moments mais j'ai préféré le premier. Hormis la créativité pour les animaux, je ne vais pas garder un grand souvenir de ce film.
L'avis de Nina "Trop bien !"
M. Peabody et Sherman / Les Voyages dans le temps de Rob Minkoff
"M.Peabody est la personne la plus intelligente au monde. Il est à la fois lauréat du prix Nobel, champion olympique, grand chef cuisinier... et il se trouve aussi être un chien ! Bien qu’il soit un génie dans tous les domaines, M. Peabody est sur le point de relever son plus grand défi : être père. Pour aider Sherman, son petit garçon adoptif, à se préparer pour l’école, il décide de lui apprendre l’histoire et construit alors une machine à voyager dans le temps. Les choses commencent à mal tourner quand Sherman mord une camarade de classe dès le premier jour d'école..."
C'est original comme famille, un chien et son fils humain mais finalement pas une seconde on trouve ça bizarre tellement ils forment une vraie famille. Très en phase avec les discours actuels de tolérance n'est ce pas ?
M. Peabody est un vrai papa poule, hyper protecteur et beaucoup s'y reconnaitront, l'angoisse du premier jour d'école c'est du vécu !
Un beau message sur les parents différents en tout cas dans le film.
C'est sympa, on voyage dans l'histoire de France (merci pour les images ridicules qu'ont les Américains de Marie Antoinette et Robespierre !), dans l'Egypte ancienne, dans l'Italie de la Renaissance et de Leonard de Vinci et dans la Grèce Antique.
Les multiples talents de M. Peabody donnent lieu à quelques scènes sympathiques.
C'est gentil, c'est drôle et Nina et moi on était contentes d'avoir un vrai héros à lunettes avec Sherman. J'ai passé un bon moment et j'ai trouvé que le choix de Guillaume Gallienne pour la voix française de M. Peabody était excellent.
Nina a adoré, moi un peu moins mais après Jack et la Mécanique du coeur et La grande aventure Lego j'ai besoin de plus pour m'épater vraiment en ce moment !