Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
Publié le 12 Août 2013
Fontaine Montmartre
La semaine dernière était en demi-teinte. J'avais le blues des vacances que je n'ai pas eues ou plutôt le blues de ne pas assez partir. Je trouvais dommage que Nina reste deux mois à Paris même pour la bonne cause, notre déménagement futur. J'étais angoissée parce que le temps passait et l'offre de prêt n'était toujours pas éditée, la banque submergée de demandes, l'été au ralenti etc... Tous les jours, la visite à la boite aux lettres vide achevait de me miner le moral. Je stressais parce que la date de la signature définitive pour notre maison approchait et je ne voyais pas de solution au fait qu'on serait à la rue quoi qu'il arrive, les locataires que nous sommes avons donné un préavis et fixé une date d'état des lieux. J'ai passé deux semaines à relancer, à harceler même et mon notaire a pris le relais.
Ma semaine de vacances à Paris avec Nina a été bof. On n'a rien fait excepté une balade à Montmartre où elle a adoré la Place du Tertre et des petites balades dans le quartier. Heureusement une belle journée où elle a été invitée à jouer chez un petit camarade d'école, j'en ai profité pour me changer les idées au ciné avec Lone Ranger qui m'a fait passé un bon moment.
J'étais donc plutôt mal et en une journée, vendredi dernier tout s'est arrangé. Le ciel s'est dégagé d'un coup et j'ai retrouvé le sourire et la patate.
Une amie a invité Nina en vacances et elle est partie samedi matin pour deux semaines en Dordogne, aux dernières nouvelles tout va bien elle s'éclate avec sa copine, c'est la deuxième année qu'elle partent ensemble, ce n'était pas prévu cette année et même si forcément elle me manque, je suis tellement heureuse pour elle. Elle sera là-bas pour ses 8 ans, ça me fait tout drôle et bizarre aussi car elle va rentrer la semaine du déménagement, ce sera sa dernière nuit dans notre appartement. On a fêté ses deux ans dans les cartons à l'emménagement, on va fêter ses 8 ans dans les cartons du déménagement !
Et les bonnes nouvelles ont continué avec le coup de fil qui m'annonce que ça y est l'offre est éditée, tout va pouvoir se faire en temps et en heure. J'ai respiré un grand coup, toute la pression est retombée en deux minutes.
Je reprends le boulot aujourd'hui, deux semaines d'arrêt c'est court mais je suis à nouveau légère et un peu reposée quand même. Le grand chambardement arrive à vitesse grand V, c'est excitant !
Fini les états d'âme pour le moment, bientôt mes billets sur mon séjour à Séville, ville que j'ai adoré !