Petites digressions sur les vacances
Publié le 27 Août 2014
Les vacances sont presque terminées mais j'ai plutôt le sentiment d'avoir eu de longs week-ends prolongés...
Vacances : "Période d'arrêt légal de travail dans les écoles, les universités, fixées selon un calendrier.
Période légale d'arrêt de travail des salariés, pendant laquelle de nombreuses personnes se déplacent : Avoir cinq semaines de vacances." Définition extraite du Larousse.
Déjà, quand on est parent on a un problème entre la première définition et la deuxième. Problème de taille puisque d'un côté il y deux mois et de l'autre côté, dans le meilleur des cas et selon son entreprise, deux ou trois semaines si on veut encore en prendre le reste de l'année. Il faut donc faire de savants calculs entre les jours au centre de loisirs, les jours dans la famille si on en a, les jours chez les copains si c'est possible et même les jours au bureau si pas d'autres solutions temporaires.
Pour ceux qui ne travaillent pas par choix, par nécessité ou par la force des choses, les calendriers peuvent plus facilement s'harmoniser. Après il y en a qui réussissent à partir très longtemps (et dans des endroits sublimes en plus) et qui pourtant on un travail en entreprise mais là je renonce à comprendre, on nous ment, on nous spolie !
Et j'ai aussi un problème avec la deuxième définition et cette partie "pendant laquelle de nombreuses personnes se déplacent". Donc depuis deux ans, je ne fais pas partie de ces nombreuses personnes. Je suis une personne pas du tout nombreuse !
Bref, la définition du mot vacances est à revoir !
Les vacances quand on ne part pas c'est comme une tartine de pain sans beurre, une voiture sans essence, un enfant qui ne fait pas de câlin...
Et puis manque de bol, c'est la double peine et on peut remercier chaleureusement la météo de cet hiver qui a été clémente. Feu de cheminées, déluges répétés, la nuit durant le jour. Mais pourquoi je dis que je ne suis pas partie ? Je suis allée au Pôle Nord, en Islande et en Asie.
L'an dernier nous n'avons pas pu partir pour cause d'attente de l'obtention du prêt pour la maison et cette année impossible de partir car l'achat d'une maison ça ne permet pas un budget vacances, en tout cas pour nous. Nous ne sommes pas à plaindre, on a choisi cette situation mais j'ai la nostalgie de nos vacances en famille en Espagne par exemple, la nostalgie des langues étrangères, la nostalgie des découvertes hors mon périmètre habituel.
J'ai eu l'immense chance de partir une semaine avec Nina au Club Med de Djerba en octobre dernier et s'il n'y avait eu cette invitation jamais nous n'aurions pu y aller. Mais nous étions deux au lieu de trois. Par contre cet été, j'ai été blogueuse en carton, pas une proposition de test d'hôtel ou de voyage en bateau, pas de week-ends découvertes, pas d'invitations en spa, rien, nada, la crise madame ! En carton je vous dis !
Mon but n'est pas de faire pleurer dans les chaumières, il y a assez d'eau comme ça ! Plus sérieusement, j'ai m'estime heureuse d'avoir au moins un jardin et une maison au calme dans une belle région qui fait vacances à la base, même si là cette météo pourrie est déprimante.
J'avais des tas de projets et même des projets concernant la maison, le jardin. On va dire qu'on a rentabilisé au mieux les heures où le soleil a daigné se montrer mais il va falloir remettre encore à plus tard.
Aux prochaines vacances ?!! Vivement j'ai envie de dire !
Ps : même les arcs en ciel n'ont pas joué le jeu, c'te arnaque !