Pirates des Caraïbes 4, Juste entre nous / Revue de films
Publié le 19 Mai 2011
Pirates des Caraïbes 4, La fontaine de jouvence de Rob Marshall
"Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois, la belle Angelica. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé..."
Elle m'a épatée ma fille, elle a tenu les 2h20 sans problème. Elle a eu peur à un moment avec les sirènes mais ça a duré quelques secondes. On avait bien parlé avant "si tu as peur, tu caches les yeux, on fait un câlin..." et elle s'est blottie contre moi et a caché ses yeux pendant le passage un peu effrayant des sirènes. Pour le reste, rien à dire, je crois qu'elle est vraiment accroc à Jack Sparrow. Elle a espéré un baiser entre Jack et Angelica durant tout le film. Je ne dirais pas s'il a bien lieu! Son verdict final sans surprises "C'était trop bien, j'ai eu un tout petit peur mais c'était trop bien!". Elle a même tellement apprécié la musique qu'elle a voulu rester jusqu'à la fin du générique pour l'entendre. Je savais qu'il y avait une mini scène en plus à la fin, ça tombait bien.
J'ai passé un bon moment. Un film divertissant et dépaysant. Et puis Johnny/Jack quoi. Décidément ce personnage de pirate cabotin, malin, drôle et faussement ahuri est un des meilleurs personnages récurrents créé au cinéma. Sa façon de marcher, de parler, de jouer du regard, Johnny Depp a réussi son personnage et le tient bien depuis le premier épisode.
Il y a les autres pirates, cette crapule de Barbosa qu'on aime bien retrouver aussi ainsi qu'un chouette Barbe Noire, enfin pas chouette au sens de sympa! toute une galerie de pirates haute en couleurs qui fait qu'on s'attache à cet univers loufoque et délirant.
C'est un tout petit peu long, ça aurait pu faire 20 minutes de moins notamment avec la pseudo histoire d'amour du prêtre et de la sirène, trop gnagnan.
Inutile de dire que nous ne l'avons pas vu en 3D, vu la durée du film, je pense que la torture aurait été insupportable!
Juste entre nous de Rajko Grlic
"Sous la forme de portraits, ce film est une brève incursion dans les vies à Zagreb de deux frères, leurs femmes, leurs maîtresses et leurs enfants. Doubles vies et relations amoureuses parallèles sont mêlées dans cette histoire douce-amère sur la quête incessante de l’amour et du bonheur, sur la passion qui ne cesse d’exister, et sur les terribles conséquences qui en émanent."
Un mot sur l'affiche pour commencer car elle est trompeuse. Il y a quelques scènes de sexe mais ce n'est pas l'objet du film. Le film explore les relations de couple et l'infidélité en donnant le point de vue des hommes et celui des femmes. L'adultère, pourquoi? Même si on aime, pourquoi on va voir ailleurs, pourquoi on blesse, pourquoi on ne peut pas résister à une demoiselle qui passe? L'instinct sexuel est plus que complexe, Rajko Grlic ne donne pas de réponses mais j'ai trouvé le sujet bien abordé, en tout cas bien retranscris par rapport à la réalité. On sait qu'on blesse l'autre si on le trompe mais blesser n'est pas la finalité de la chose.
Le film raconte aussi une histoire de frères, dont la guerre récente a faussé les relations. L'un est resté pour combattre, l'autre a fui et cet état de fait a également joué sur leurs relations amoureuses.
Miki Manojlovic, l'acteur fétiche de Kusturica est parfait dans le rôle d'un homme vieillisant et hypocondriaque, en proie à ses désirs qu'il ne maitrise pas.
Un film attachant et sympathique qui a parlé aux quarantenaires que nous sommes, mon chéri et moi.