Revues de films : Lebanon et Mother
Publié le 12 Février 2010
Comme d'habitude dès que j'ai un jour de libre en semaine je file au ciné. Là j'ai choisi des films que j'aurais peu de chance de voir en dvd.

"Lebanon" parce que j'adore le cinéma israélien en général, parce que le sujet était original et intéressant, parce que Lion d'Or à Venise et parce que les acteurs israéliens sont toujours sublimes!
Je n'ai pas été déçue. Un film choc et réalisé d'une main de maître par Samuel Maoz qui s'est inspiré de sa propre histoire de tankiste pendant la guerre du Liban en 1982. Il a mis 25 ans à écrire son film, 25 ans pour réussir à raconter son traumatisme.
"Je n'avais pas 20 ans, je suis devenu une machine à tuer. Pendant 45 jours." (interview pour Paris Match).

Le film raconte 24h dans un tank (le prolétariat de l'armée, souvent réservé aux appelés non volontaires). Quatre jeunes soldats dont certains n'ont aucune expérience de la guerre, se retrouvent dans un tank pour une soi-disant mission de routine. Tout le film se déroule à l'intérieur du tank et ce qui se passe à l'extérieur est vu au travers de la lunette du tank. Un huit clos étouffant dans lequel toutes les émotions sont exacerbées. Aucun soldat ne s'en sortira indemne que ce soit physiquement ou moralement. L'atrocité et l'absurdité de la guerre telle que la vivent de nombreux soldats partout dans le monde...

Ensuite j'ai failli aller voir "Brothers" de Jim Sheridan mais je n'avais pas envie d'enchainer avec un autre film parlant de guerre. J'ai donc opté pour "Mother" du coréen Joon-Ho Bong. Je suis fan du cinéma asiatique et un titre pareil ne pouvait qu'attiser mon attention. Surtout que j'avais adoré "Memories of murder" du même réalisateur.
C'est l'histoire d'une mère, veuve, entièrement dévouée à son fils de 28 ans, un attardé qui enchaîne les bêtises souvent malgré lui. Le voilà accusé du meurtre d'une jeune lycéenne. Sa mère est persuadé qu'il est innocent et va mener l'enquête à la place de la police qui considère l'affaire classée.
Elle est incroyable cette mère. Elle soulève des montagnes, elle se transcende par amour pour son fils et leurs rapports sont à la limite de l'inceste parfois. Ils s'aiment et s'affrontent douloureusement mais elle est toujours là, toujours fidèle au seul homme de sa vie.
Un portrait bouleversant de femme et de mère avec néanmoins une bonne dose d'humour.

"Lebanon" parce que j'adore le cinéma israélien en général, parce que le sujet était original et intéressant, parce que Lion d'Or à Venise et parce que les acteurs israéliens sont toujours sublimes!
Je n'ai pas été déçue. Un film choc et réalisé d'une main de maître par Samuel Maoz qui s'est inspiré de sa propre histoire de tankiste pendant la guerre du Liban en 1982. Il a mis 25 ans à écrire son film, 25 ans pour réussir à raconter son traumatisme.
"Je n'avais pas 20 ans, je suis devenu une machine à tuer. Pendant 45 jours." (interview pour Paris Match).

Le film raconte 24h dans un tank (le prolétariat de l'armée, souvent réservé aux appelés non volontaires). Quatre jeunes soldats dont certains n'ont aucune expérience de la guerre, se retrouvent dans un tank pour une soi-disant mission de routine. Tout le film se déroule à l'intérieur du tank et ce qui se passe à l'extérieur est vu au travers de la lunette du tank. Un huit clos étouffant dans lequel toutes les émotions sont exacerbées. Aucun soldat ne s'en sortira indemne que ce soit physiquement ou moralement. L'atrocité et l'absurdité de la guerre telle que la vivent de nombreux soldats partout dans le monde...

Ensuite j'ai failli aller voir "Brothers" de Jim Sheridan mais je n'avais pas envie d'enchainer avec un autre film parlant de guerre. J'ai donc opté pour "Mother" du coréen Joon-Ho Bong. Je suis fan du cinéma asiatique et un titre pareil ne pouvait qu'attiser mon attention. Surtout que j'avais adoré "Memories of murder" du même réalisateur.
C'est l'histoire d'une mère, veuve, entièrement dévouée à son fils de 28 ans, un attardé qui enchaîne les bêtises souvent malgré lui. Le voilà accusé du meurtre d'une jeune lycéenne. Sa mère est persuadé qu'il est innocent et va mener l'enquête à la place de la police qui considère l'affaire classée.
Elle est incroyable cette mère. Elle soulève des montagnes, elle se transcende par amour pour son fils et leurs rapports sont à la limite de l'inceste parfois. Ils s'aiment et s'affrontent douloureusement mais elle est toujours là, toujours fidèle au seul homme de sa vie.
Un portrait bouleversant de femme et de mère avec néanmoins une bonne dose d'humour.