L'histoire people de Mélanie

Publié le 15 Juillet 2009

Voici mon commentaire préféré du concours people!
Mélanie
a déliré et m'a écrit un mini roman! J'adore!

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A défaut de gagner ton concours (enfin, j'ai quand même une chance sur 10...) je fais sur ton blog, le concours du com le plus long...

Une petite histoire, TOTALEMENT FAUSSE, juste pour toi:

La journée s’annonçait plutôt mal pour Carole, c’était son anniversaire soit, mais une grève des transports le jour où elle doit se rendre au tribunal à l’autre bout de Paris ça ne ressemble plus à un anniversaire. Plus du tout.

Elle démarre vers 6 heures, dans une cacophonie de jurons et de toussotement de moteur, heureusement que Nina est encore couchée, ses oreilles à l'abri de ce vacarme mal élevé.

70 km heure en troisième en sortant du parking, Carole abuse mais elle sait qu’elle ne peut arriver en retard, dans 2 heures sera rendu le jugement, les journalistes eux, seront ponctuels, les juges aussi d’ailleurs.

Ce n’est pas une mauvaise femme, elle a pêché par amour, suivant l’intuition d’un coup de foudre idiot et éphémère, elle s’est fait avoir comme une gamine en fait.

En chemin elle ressasse les événements qui l’ont conduit ici, dans sa voiture peinant, à présent, à avancer dans les embouteillages parisiens.

Elle se souvient qu’une minute a suffit pour que tout bascule.

Elle a croisé le regard de Samuel Benchetrit et elle a su qu’elle le suivrait, quoi qu’il lui en coûte.

Et elle ne l’a pas suivi, pas au bout du monde, non, juste sur ce parking d’un hôtel médiocre de banlieue.

Il ne lui a pas demandé de monter, mais d’ouvrir son coffre.

Elle était prête à ouvrir son cœur, et même son corps, alors pour le coffre elle s’est exécutée sans broncher.

5 minutes après avoir disparu, il est revenu, portant avec Benjamin Castaldi un tapis roulé et emballé d’une bâche.

Bien sur elle n’en a rien cru quand ils ont parlé pique nique en forêt et tapis confortable, propices aux siestes langoureuses, surtout en plein mois de février.

Mais c’est en silence qu’elle a conduit, avec ce sentiment étrange d’appartenir à la confrérie des employés de pompes funèbres.

Bien sûr, jamais un juge ne croira qu’elle ignorait ce qu’elle transportait, jamais un juge ne comprendra qu’elle se soit tue par amour, par coup de foudre ou par timidité peu importe…

Comment a-t-elle pu conduire 50 kilomètre ignorant que dans son coffre, étouffée dans un tapis, reposait le corps sans vie de la chanteuse Lio

Personne et sûrement pas Monica Belluci, à qui elle racontera sa matinée, cet après midi lors de leur rendez vous commun chez le coiffeur, si toute fois elle n’est pas contrainte, par la force publique d’annuler son rendez vous…

Carole tremble, la prison elle refuse d’y songer depuis le début du procès, c’est vrai qu’elle n’en n'est pas la principale accusée, mais les charges qui pèsent sur elle, sont lourdes.

Hier soir après avoir dîné avec Annie Girardot, et après lui avoir raconté une demi douzaine de fois sa mésaventure, elle a réussi à s’endormir, apaisée par les réponses totalement extravagantes de celle qui se prends pour sa mère.

Carole arrive au tribunal, les journalistes sont là, le crépitement des appareils photos lui rappelle l’affaire « Prince Charles »…

Elle reconnaît d’ailleurs l’un d’entre eux, celui qui l’avait harcelée des jours durant, en bas de l’appartement dans lequel elle s’était réfugiée après avoir été « bannie » de Londres, soupçonnée d’une aventure avec l’héritier de la couronne, qui n’était que son employeur.

Dans le public présent dans la salle, elle aperçoit Cédric Klappish, son ami le plus proche.

En songeant aux nombreuses soirées à jouer aux devinettes pour la dérider, elle sourit.

Mais reprend rapidement son visage consterné en croisant le regard impassible du juge attendant le calme pour rendre son verdict.

LIBRE.

CAROLE EST LIBRE.

Elle y croit sans y croire, la culpabilité et les peines exemplaires essuyées par ses comparses ont adoucie la sienne, prison avec sursis, amende et dommages et intérêts qu’elle mettra des années à payer mais LIBRE.

Ces mots résonnent dans sa tête, elle ne songe qu’à sa fille qu’elle va courir rejoindre, sans jeter le moindre regard à Wilson Pickett qui la drague dans un couloir du tribunal.

Elle ne se demande même pas ce qu’il fait là.

Carole est LIBRE, libre d’aller immédiatement chercher Nina à l’école.

Si Carole est libre, son pied est lourd.

Trop lourd sur la pédale d’accélérateur de cette voiture qu’elle n’a pas l’habitude de conduire.

Trop lourd sur l’accélérateur pour se déplacer et freiner à temps pour éviter Edouard Baer qui traverse la rue, juste avant l’entrée de son parking souterrain.

Dans la voiture de police qui la conduit au poste, Carole encore sous le choc, se demande si Sigourney Weaver était l’invitée surprise promise par Sylvie Joly pour son dîner d’anniversaire…

Commentaire n° 26 posté par Melanie H le 02/07/2009 à 10h06

Rédigé par carole

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S
Yes bravo Mélanie ça déchire, du coup Carole est une people aussi vu qu'elle inspire , alors chez Melanie c'est par où? Hop je vais y faire un petit tour!
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C
<br /> hi hi!<br /> <br /> <br />