Sur les quais / Londres 2012

A peine sortis de l'Eurostar, on a foncé déposer nos petits bagages dans la maison du quartier de Highgate où nous étions hébergées par des amis de mes parents. Pour la petite anecdote, c'est la maison dans laquelle j'ai habité quelques mois il y a 20 ans quand j'étais étudiante en stage à la Fondation du Prince Charles. Cela m'a fait tout drôle, les souvenirs qui sont remontés à la surface, la petite fille de 3 ans que je babysittais parfois, devenue une jeune femme...

Le soleil étant au rendez-vous, balade obligatoire. Le premier bus qui passait avait pour terminus London Bridge, destination parfaite pour commencer à faire découvrir la ville à Nina.

C'est donc du London Bridge et ses vues magnifiques que nous avons commencé une promenade de trois heures avec multiples arrêts.

Sur les quais de la Tamise, impossible de s'ennuyer.

Sur les quais on peut manger une glace plus grosse que soi même sans avoir les yeux plus gros que le ventre puisque c'est la taille standard un parfum...

Durant notre séjour nous avons fait la chasse aux mascottes customisées des JO, disséminées partout dans la ville. Il y en a déjà pas mal sur les quais. Arrêt photo obligatoire à chaque fois !

Sur les quais, on passe devant beaucoup d'institutions culturelles, théâtre, ciné, musique...

... et surtout devant la Tate Modern dans laquelle on entre au moins pour voir le bâtiment si on n'est pas d'humeur pour une expo. Les collections permanentes sont gratuites et les expositions temporaires payantes.

Il y avait Munch et Damien Hirst. Nous avions vu Munch à Beaubourg, j'ai opté pour Hirst, une première. Superbe expo avec ses murs de diamants, ses papillons vivants, ses tableaux de pilules mais aussi des choses plus gores comme la tête de boeuf sanglante avec des mouches tournant autour. Oeuvre polémique, la préférée de Nina qui a aussi craqué sur la tête de mort en diamant dans son choix de carte postale souvenir. Sinon tout va bien, elle dort, mange et rigole normalement...

Sur les quais on a l'impression d'être à la plage et comme à la plage on dessine dans le sable.

Sur les quais on s'arrête souvent pour admirer les oeuvres d'art, les peintures, les graffs.

Et quand on arrive au Rainbow Park c'est impossible de résister à son sable coloré. Un petit square tout simple où les enfants s'en donnent à coeur joie juste en sautant 50 fois de suite et en faisant passer le sable brillant dans les mains. Nina ne voulait plus repartir.

Sur les quais on regarde de loin le London Eye mais pas sûre qu'on tienne le choc. Sans parler de ce manège de fou juste à côté. On regarde en étant content de ne pas y être finalement... Petites joueuses nous sommes.

A la fin de la journée quand le soleil décline, il est temps de traverser, d'en prendre encore plein la vue et de se dire que ce serait chouette de pouvoir faire ce genre de balades beaucoup plus souvent...