Brèves de covid / La vie en pandémie

Publié le 14 Octobre 2020

A défaut de brèves de comptoir...

Finalement c'était bien l'été 2020. Il y a eu le confinement, le déconfinement, la reprise du travail en présentiel, la reprise des transports en commun, le port du masque, les chiffres qui baissent, la peur qui décline un peu et l'idée d'un été de beaucoup de possibles... Je suis passée, comme beaucoup, par ces phases de désespoir puis d'espoir même pour quelques instants... On a profité, avec ou sans gestes barrières, de mon côté j'ai vu qu'on pouvait s'amuser et vivre avec. Ok, je ne vais pas en boite de nuit mais c'est moins par envie que par défaut d'occasion ! Maintenant le problème ne se pose plus...

 

Tant que les écoles restent ouvertes il y a de l'espoir...

 

Si je vais au resto, je remets mon masque entre les plats pour parler, idem entre amis, c'est ça ou rien, je préfère ça.

 

Je ne me sens pas en insécurité dans les transports, tout le monde a le masque, quasiment personne ne parle. Les incidents d'engueulade et d'injonctions sur le port du masque sont plus rares. Peut-être j'ai tort de me sentir en confiance, je n'ai pas le choix que de me déplacer en transports en commun, mon inconscient s'est rassuré tout seul, va savoir...

Je sais que c'est dur pour les cinémas mais je vais avoir du mal à revenir dans une salle post covid avec des gens partout, des salles bondées, des téléphones qui s'allument, du bruit, des blablas... C'est un vrai plaisir de cinéphile de fréquenter des salles peu remplies. Je suis bien consciente de ce plaisir totalement égoïste et je serais la première à pleurer si les salles devaient fermer...

 

Je connais de plus en plus de monde qui a le covid ou qui est cas contact. Et c'est pareil pour mon entourage. Le sentiment que l'étau se resserre, peut-être parce qu'on est en Ile de France... Beaucoup de cas au travail mais qui viennent de la sphère privée, des diners, des déjeuners en famille. Raison de plus pour rester masqué et distancié. Ce n'est pas parce qu'il y a peu de morts que j'ai envie de l'attraper ou pire le filer à quelqu'un de fragile.

 

Mieux vaut un hug masqué qu'un bisou baveux sur la joue.

J'ai fait mon premier rêve estampillé covid dans la nuit de dimanche avec demande du port de masque et distanciation au sein du groupe avec lequel je vivais des aventures rocambolesques. Et ça fait bizarre de se dire que ça y est, ça fait partie intégrante de moi, c'est assimilé comme un état de vivre...

 

J'adore changer les paroles de chansons pour décrire une situation... En ce moment c'est

I got my mind set on you ---------> I got my mask set on me
I got my mind set on you ---------> You got your mask set on you
I got my mind set on you
I got my mind set on you
But it's gonna take money
A whole lot of spending money
It's gonna take plenty of money
To do it right, child
It's gonna take time
A whole lot of precious time
It's gonna take patience and time, um
To do it, to do it, to do it, to do it, to do it
To do it right, child

 

Elles vont bien ces paroles finalement avec le port du masque, pas besoin de changer le reste !

 

Rédigé par Carole Nipette

Publié dans #La vie en pandémie, #humeurs

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Commenter cet article
S
pareil à Toulouse, beaucoup de cas autour de nous, ma fille a été cas contact, ça se resserre autour de nous
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C
je vous souhaite de passer à côté...
U
Ça me fait bizarre de lire un livre ou de voir un film dans lesquelles les personnes sont en groupes comme si de rien était ...
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C
tu m'étonnes ! on a l'impression de voir un monde disparu !
M
C'est important de se protéger, protéger les autres, les personnes à risque, ma petite soeur l'a eu en début du confinement ,15 jours très compliqués alors qu'elle à 20 ans - mais c'est vrai que c'est pas simple de tjr faire attention
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C
c'est simple mais pas marrant ça c'est sûr...
G
j avoue je suis à bout, fatiguée, harassée<br /> trop de charge mentale, la peur que ça bascule à nouveau....
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C
cet hiver qui ne fait que commencer va être bien trop rude...
L
J'adore cette chanson de George Harrison. Et tant à dire sur cette période et les dégâts collatéraux :( L'étau se resserre : amie et voisine de palier est cas contact puis finalement testée négative. Au boulot, je suis hyper vigilant mais sur 8 heures de présence, on est pas à l'abri d'un clavier de téléphone mal désinfecté etc. Bref, sale période. La bise distanciée et néanmoins chaleureuse !
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C
On est à l'abri de rien même en faisant gaffe, c'est déprimant... Bises :)
M
Alors moi c'est fou mais je ne connais presque personne qui a le covid. Deux ou trois personnes assez éloignées, des connaissances. Des cas contact, un peu... Alors qu'à Lille on est en rouge à paillettes clignotantes...
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C
ben oui ta région est plus que clignotante... ici ça tombe comme des mouches :(