Un drôle de chaperon rouge au théâtre et une drôle de France en relief
Publié le 14 Février 2012
Parmi les dernières sorties culturelles de la demoiselle Nina nous avons du théâtre et de l'exposition.
"Revues par la comédienne et conteuse Aurore Boisseau, les Z’Histoires du Chaperon Rouge offrent une version inédite et décalée du célèbre conte. Avec la complicité d’Ingrid Kubat à la guitare électrique et aux bruitages insolites."
Le spectacle commence avec celui par qui tout a commencé, Charles Perrault. Une bonne idée de mise en scène avec la statue de cire de Perrault échappée du Musée Grévin. La statut s'éveille et mélange les contes. L'occasion pour les enfants de participer avec joie. Le jour où nous y étions, la salle était peu remplie, du coup Nina était au premier rang toute seule et a bien profité des comédiennes, même de Charles Perrault qui s'est assis à côté d'elle. NIveau interactivité elle a été servie !
L'idée d'Aurore Boisseau est de raconter plusieurs versions différentes de la même histoire, le Petit Chaperon, histoire universelle s'il en est. Il y la version classique de Perrault, la version en mime, la version avec l'accent du poitou ou c'est le "ptit drôle" qui remplace le Chaperon et enfin une version délirante ou la comédienne interprète tous les rôles du conte en même temps grâce à un subterfuge de costume bien pensé.
On admire le talent d'Aurore Boisseau, artiste multifacettes qui prend l'accent poitevin avec un naturel désarmant.
Le spectacle se termine carrément en concert rock bien sympathique et l'utilisation de la musique et des bruitages tout au long du spectacle est vraiment chouette.
Je n'ai pas aimé toutes les versions mais Nina a adoré et elle a même signé le livre d'or, toute fière d'écrire elle même qu'elle avait aimé !
C'est jusqu'au 17 mars à la Folie Théâtre, tous les samedis à 17h30.
"Sous la nef du Grand Palais, la France s’expose en relief. Autour d’une carte de France de 650 m², seize plans-reliefs conçus du XVIIe au XIXe siècle investissent le prestigieux monument des Champs-Élysées. Des dispositifs interactifs et multimédias alliés à une scénographie originale permettront d’explorer en détail ces maquettes extraordinaires."
L'exposition se termine ce vendredi et aura duré à peine un mois. Nous y sommes allées par hasard le premier jour mais je n'avais eu le temps d'en parler. Nina étant fan de maquettes, je me suis dit que ça pourrait l'intéresser. C'est une occasion rare de découvrir ces chefs-d'oeuvre de la collection unique au monde du musée des Plans-reliefs.
Nous avons été impressionnées toutes les deux. Ces maquettes sont incroyables. On a aimé voir le Strasbourg (ma ville natale) de l'époque, Besançon, la ville édudiante de mon homme et avec la maquette de Brest, on rend compte que oui, ça a été une jolie ville avant les bombardements de la seconde guerre mondiale.
C'était chouette aussi de se balader sur l'immense carte de France au sol. Nina s'est vraiment amusée. Une exposition ludique pour les parents et les enfants. Dommage qu'elle ne dure pas plus longtemps.